Photo Pascal Patenotte
Après 3 ans de lutte, de détermination, de soutien de part et d'autre, et de confiance, une vie normalisée s'inscrit.
Merci à toutes et à tous d'avoir été présent(e)s face à la tornade destinée à tout anéantir.
Merci ma fille d'avoir résisté aux ravages de l'absence.
Un enfant, c'est une maman ET un papa.
Pères en lutte, continuez le combat, je serai à vos côtés, aux manifestations nationales, et sous d'autres formes.
Je m'efface à titre personnel pour rejoindre le collectif, la cause des pères, malmenée face aux institutions judiciaires.
Maintenant, c'est la vie, la vraie vie...
Les flaques d'eau d'enfants, les devoirs d'écolier à partager le soir, l'histoire à raconter avant le coucher.
Savoir dire oui, et savoir dire non.
Vivre la place d'un père, tout simplement.
Et surtout qu' une enfant puisse aimer sa mère... et son père.
Résidence alternée rétablie en novembre 2013
Bien à vous, Pascal, le papa de Nina
Parents en lutte, n'abandonnez jamais, vos enfants vous attendent...
Résidence alternée toujours en cours en ce mois d avril 2019.
Un conseil, restez toujours vigilants!
Pascal Patenotte
Place Kleber à Strasbourg, en compagnie de mon camarade Christophe Antz, organisateur de la manifestation.
Pour ma part, audience JAF prévue le 18 avril 2013.
A bientôt mes amis...
Bien à vous, Pascal
Des pères, des mères et des enfants dans la rue...
Yann Vasseur, président de SVPPAPA, organisateur de la manifestation du 20 février 2013 à Nantes. En compagnie d' Arnaud, militant, et Pascal Patenotte.
"Les récentes actions spectaculaires de pères à Nantes ont le mérite d'attirer l'attention sur un problème aigu de notre société et de son système judiciaire. Combien sont les pères ayant vécu l’expérience de discriminations au cours ou à la suite de décisions de justice concernant leurs enfants ? Il n’est pas surprenant que ce type d’actions survienne aujourd’hui, qui montrent avant tout la détresse de pères dont le système judiciaire français ne protège pas, dans les faits, des droits pourtant inscrits dans la loi de mars 2002 sur l’autorité parentale conjointe." Sébastien LEDOUX, historien.
Ton prénom dans le couloir de l'école, classe de CP.
Jeudi 3 janvier 2013, je me rends à l'école pour rapporter les cahiers et classeurs que j'étais allé chercher le jour des vacances de Noel (comme je le fais depuis près de 3 ans, avant chaque congé scolaire). Je pose mon doigt sur la sonnette, le directeur m'ouvre. Lui expliquant le motif de ma visite, il me dit "vous pouvez les apporter à Madame B. vous connaissez sa classe!". Sur la porte, un trombinoscope avec ta petite frimousse, un peu triste ou pensive. J'hésite à frapper, je regarde ton prénom au dessus de ton manteau que je touche du bout des doigts. Je m'assieds sur le banc accolé à ta classe. Peut-être quelqu'un a-t-il vu ce père, assis, la tête plongée entre ses mains. Ce père qui revivait les derniers jours où je t'accompagnais à l'école, en mai 2010. A 16h20, je venais te chercher, parmi les premiers parents, conscient déjà que chaque minute était une perle d'or. Au fond de la classe, ta maîtresse annonçait le papa de Nina, et tu courais vers moi. Chaque fois, Pascale, l'institutrice disait "Nina, on ne court pas dans la classe"....mais chaque fois tu courais vers moi, avec ton doudou dans la main. Et je m'agenouillais pour t'embrasser et te serrer dans mes bras..
J'ai frappé, ton institutrice a ouvert la porte. Je lui ai remis cahiers et classeurs que j'avais signés à chaque bas de page. Je t'ai aperçue à 6 ou 7 mètres de moi, parmi tes camarades de classe, je t'ai sourie, avec un coucou de la main. Tu restais surprise, étonnée.
Puis je suis sorti de l'école, les mains légères et le coeur lourd. Je me suis souvenu de tes questions et interrogations, à la Passerelle, quand tu me disais "c'est pas facile pour moi à l'école, mes copines me demandent si j'ai un papa, ou pourquoi je ne le vois pas beaucoup, et je ne sais pas quoi répondre!". J'espère qu'aujourd'hui, ma fille, tu sais y répondre, ton papa existe. Il était à l'entrée de ta classe ce jour-là.
J'ai marché longtemps, lentement, dans les rues de Grenoble, en pensant à tous ces moments volés... et à ceux qui nous attendent.
Etat des lieux: je n'ai pas embrassé ma fille depuis fin novembre 2012, j'ai sollicité une audience Jaf en octobre, pour le rétablissement de la résidence alternée...
Il m'a fallu près d'un mois pour poser ces quelques mots, parfois l'émotion doit être digérée pour ne devenir qu'une larme d'encre. Une larme de bonheur de ces quelques secondes volées.
Je vous remercie du fond du coeur, ma famille, mes amis, mes connaissances, mes anonymes, pour votre soutien et votre fidélité.
Rassemblement du 22 janvier 2013 devant le TGI de Grenoble, puis entretien à la mairie.
Devant le TGI de Grenoble, avec Nicolas Moreno, initiateur du mouvement. Pascal Patenotte
Rassemblement devant le Tribunal de Grande Instance de Grenoble, le 22 janvier 2013, de 9 h à midi. Face aux injustices de la justice familiale.
Rassemblement soutenu par plusieurs associations (SVP PAPA, VIOLETTE JUSTICE, JAMAIS SANS PAPA) de défense des droits de l'enfant et des parents. Journalistes présents.
Venez nombreux, pour Luca, Evan, Melvyn, Océane, Marine, Asim, Nina et les autres enfants pour qui nous nous battons. Nos enfants, vos enfants...
Fraternité, solidarité et thé chaud vous accueilleront.
Mobilisons-nous pour la coparentalité, le respect des lois et la mise en application des jugements...
LA PASSERELLE EN GREVE: en raison d'une diminution des subventions accordées par la région, le personnel de La Passerelle (seul lieu de médiation ordonné par la justice), à Grenoble, est en grève du 23 novembre au 3 décembre 2012-dans un premier temps. En conséquence, tous les droits de visite sont annulés.
Les salariés invitent les parents à un sitting devant l'association le samedi 1er décembre à 14h.
En soutien, pétition à signer:
www.petitionpublique.fr/PeticaoVer.aspx
"Pour tous ceux qui refusent de se plier au dictat du chiffre, et pour qui la qualité du travail passe par la rencontre, RENDEZ VOUS LE SAMEDI 1er DECEMBRE A PARTIR DE 14H A LA PASSERELLE."
7ème jour de grève pour Nicolas
Le 22 novembre 2012 devant le TGI de Valence (Drôme). Nicolas Moreno, père privé illégalement de ses enfants, Gérard Chauvet, président de "Jamais sans Papa" et Pascal Patenotte.
"J'ai vu une ombre de loin, j'ai cru que c'était un animal, puis il m'a semblé que c'était un homme, en m'approchant, je me suis rendu compte que c'était mon frère".
L'histoire de Nicolas est la sienne... mais peut-être la vôtre demain. De votre meilleur ami, ou de vos enfants...
Le jugement attendu a été rendu. Je tiens à remercier du fond du coeur celles et ceux qui ont soutenu ma lutte, ma cause et m'ont fait confiance. La prochaine étape consiste au rétablissement de la résidence alternée.
Pascal Patenotte
Dimanche 7 octobre 2012, au pied de la Tour Eiffel, avec Yann Vasseur, président de SVP PAPA.