LE 16 AVRIL 2011
330ème jour sans ma fille.
Médiation pénale : la mère crache à nouveau au visage de la Justice.
J’ai interrompu ma grève de la faim le 4 mars 2011, en réponse à la décision du Procureur de la République d’établir une médiation pénale. Cette médiation -alternative aux poursuites pénales à l’encontre de la mère de ma fille- reconnaissait de fait mon statut de victime, suite à mes multiples dépôts de plaintes pour non présentation d’enfant. Le 9 mars 2011, nous nous sommes engagés -la mère et moi- à rechercher individuellement une structure d’accueil afin d’organiser une rencontre entre ma fille et moi, dans l’attente du jugement rendu du 20 avril prochain. Or, à ce jour, cette mère ne m’a soumis aucune proposition, en contradiction avec son engagement. J’ai donc pris rendez-vous auprès d’une association, avec présence d’un psychologue, pour cette rencontre. Le rendez-vous était fixé aujourd’hui samedi 16 avril, à 10h15. Il y a 4 jours, cette association m’informe de l’opposition de cette mère à cette rencontre ! Alors qu’il s’agit de sa propre requête … Que je rencontre ma fille en milieu médiatisé ! J’avais refusé jusqu’ici ce type de rencontre, dans le sens où j’avais le sentiment qu’il me positionnait en tant que suspect. Et marquait un pas en arrière, par rapport au jugement rendu le 19 juillet 2010 m’accordant un droit de garde. Embrasser ma fille, oui, mais en présence d’un tiers ! J’ai finalement accepté, l’urgence étant que ma fille renoue avec son père. Au diable, l’orgueil et la frustration, l’urgence est bel et bien que ma fille sache que durant un an, son père ne l’a pas abandonnée.
D’après la psychologue de ma fille, à travers les jeux et les dessins, l’image du père est intacte et positive. Un miracle! Un an à vivre excusivement dans la sphère maternelle, bulle dans laquelle le mot « papa » est sans doute proscrit, sauf à en dire du mal. La manœuvre limpide de la mère s’affiche … Gagner du temps, connaissant la lourdeur des procédures…. Et dégrader l’image du père.
J’ai reçu de nombreux témoignages de pères me mettant en garde contre le danger de l’alienation parentale (l’enfant rejette le parent absent), lorsque la rencontre tarde à venir.
Voilà donc une mère qui demande une rencontre médiatisée, s’engage contractuellement à la mettre en pratique. Et qui au dernier moment s’y oppose !
Quelle est la prochaine manœuvre de cette mère exclusive ? Une demande de mutation professionnelle ? Au pays des saucisses, de la morue, ou du Carnaval de Rio ? Où que tu ailles, ma fille, j’y serai.
Jusqu’à quand la Justice se laissera-t-elle cracher au visage ?
Réponse de la Cour d’appel le 20 avril prochain.
- Dis, papa, je grandis, tu sais !
- Je sais, ma fille… je t’ai aperçue, de loin, la semaine dernière…pour la sixième fois depuis presqu’un an…toujours de loin.